Extrait n°3

"Je les entends, j'entends leur souffle tout près de moi, un souffle chaud et
désagréable qui me parcourt la nuque. Je sens leur regard se poser sur mon
corps, et leurs cris me transpercent les oreilles. Un cri de bête sauvage, un cri de
rage et de colère."

Extrait n°2

"Une douleur me lance d'un seul coup dans la nuque et je me mets à hurler, je
hurle aussi fort que mes poumons me le permettent et je retombe comme morte
sur le banc, comme un pantin désarticulé, sans personne pour en tenir les fils."

Extrait n°1

"Alors je regarde ce banc vide et sans vie en face de moi, et je me dis que ça
serait bien, ça serait bien si quelqu'un, n'importe qui, si quelqu'un venait s'asseoir
sur ce banc, pour lui donner un peu de couleur, pour qu'il serve à quelque chose
lui aussi, et qu'il soit heureux. Parce qu'un banc vide, c'est triste. Moi ça me rend
triste, un banc vide, parce qu'aujourd'hui, personne ne prend plus la peine de
s'asseoir sur un banc, même juste pour quelques minutes. Personne ne se dit que
ce banc aimerait peut-être qu'on s'assoit dessus, personne ne se dit ça, il n'y a que
les fous qui se disent ça. Mais je ne suis pas folle, enfin je crois, je crois que je
ne le suis pas."

Commentaire n°3

"Chère @ElodieHg Difficile de faire un commentaire sur ce texte sans savoir quelle est la part de la fiction et celle de la réalité. Je souhaite que votre personnage soit réellement fictionnel comme vous le dites dans votre présentation. Même si j’en ai écrit, je n’aime pas les histoires qui finissent par la mort du héros. Mais ces 35 pages sont bien écrites exactement, comme je m’imagine qu’est la pensée d’un malade mental. Ce récit m’a beaucoup touché."

https://www.monbestseller.com/manuscrit/8812-le-banc

Commentaire n°2

"Entre le reel et le reve la vie perd son existence.
Puisque on vit pour mourir la vie n a plus de sens.
Fau t il malheur , souffrance ....pour donner sens a la vie.??????"

https://www.monbestseller.com/manuscrit/8812-le-banc

Commentaire n°1

01 02 2018 " c'est de la grande littérature. Tous vieux mais... du verbe et de la philosophie de la vie avec. Elodie a choisi un banc de la rue au lieu d'un divan. Un vieux regard sur le temps qui passe... comme tout change, même la façon de décrire ce qui nous est commun, vivre et mourir. Mes hommages, chère Madame."

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